Raya Dunayevskaya fait partie de ces individualités en lesquelles l’historique et le biographique, ou, pour utiliser le vocabulaire hégélien qu’elle n’eut de cesse de s’approprier, l’universel et le particulier, tendent à coïncider. Née Raya Shpigel en 1910 dans l’actuelle Ukraine alors intégrée à l’Empire tsariste, elle fut en effet la contemporaine des grands soubresauts qui scandèrent l’histoire du XX° siècle : les deux guerres mondiales et la Guerre Froide, la révolution d’Octobre et la révolution culturelle chinoise ainsi que les luttes de libération nationale qui sonnèrent le glas des Empires coloniaux. Émigrée aux États-Unis en 1920 où elle mourut en 1987, elle y mena une activité politique et intellectuelle incessante qui la fit participer aux principales luttes alors menées par le prolétariat, la jeunesse et les minorités opprimées et lui fit croiser le chemin de certaines des personnalités les plus importantes du marxisme critique du XX° siècle : Léon Trotsky, dont elle fut la collaboratrice au Mexique de 1937 à 1938 1, C.L.R. James, avec qui elle fonda en 1941 la « Johnson-Forest Tendency » 2, Cornelius Castoriadis, dont elle partageait l’analyse de l’URSS mais qu’elle critiqua finalement comme « détracteur de Lénine 3 » et Herbert Marcuse, avec qui elle entretint une longue correspondance et qui devait préfacer l’ouvrage dont on lira ici la réédition : Marxisme et liberté 4.
16/12/16
Marxisme et liberté — Raya Dunayevskaya
Frédéric Monferrand
Raya Dunayevskaya fait partie de ces individualités en lesquelles l’historique et le biographique, ou, pour utiliser le vocabulaire hégélien qu’elle n’eut de cesse de s’approprier, l’universel et le particulier, tendent à coïncider. Née Raya Shpigel en 1910 dans l’actuelle Ukraine alors intégrée à l’Empire tsariste, elle fut en effet la contemporaine des grands soubresauts qui scandèrent l’histoire du XX° siècle : les deux guerres mondiales et la Guerre Froide, la révolution d’Octobre et la révolution culturelle chinoise ainsi que les luttes de libération nationale qui sonnèrent le glas des Empires coloniaux. Émigrée aux États-Unis en 1920 où elle mourut en 1987, elle y mena une activité politique et intellectuelle incessante qui la fit participer aux principales luttes alors menées par le prolétariat, la jeunesse et les minorités opprimées et lui fit croiser le chemin de certaines des personnalités les plus importantes du marxisme critique du XX° siècle : Léon Trotsky, dont elle fut la collaboratrice au Mexique de 1937 à 1938 1, C.L.R. James, avec qui elle fonda en 1941 la « Johnson-Forest Tendency » 2, Cornelius Castoriadis, dont elle partageait l’analyse de l’URSS mais qu’elle critiqua finalement comme « détracteur de Lénine 3 » et Herbert Marcuse, avec qui elle entretint une longue correspondance et qui devait préfacer l’ouvrage dont on lira ici la réédition : Marxisme et liberté 4.
Raya Dunayevskaya fait partie de ces individualités en lesquelles l’historique et le biographique, ou, pour utiliser le vocabulaire hégélien qu’elle n’eut de cesse de s’approprier, l’universel et le particulier, tendent à coïncider. Née Raya Shpigel en 1910 dans l’actuelle Ukraine alors intégrée à l’Empire tsariste, elle fut en effet la contemporaine des grands soubresauts qui scandèrent l’histoire du XX° siècle : les deux guerres mondiales et la Guerre Froide, la révolution d’Octobre et la révolution culturelle chinoise ainsi que les luttes de libération nationale qui sonnèrent le glas des Empires coloniaux. Émigrée aux États-Unis en 1920 où elle mourut en 1987, elle y mena une activité politique et intellectuelle incessante qui la fit participer aux principales luttes alors menées par le prolétariat, la jeunesse et les minorités opprimées et lui fit croiser le chemin de certaines des personnalités les plus importantes du marxisme critique du XX° siècle : Léon Trotsky, dont elle fut la collaboratrice au Mexique de 1937 à 1938 1, C.L.R. James, avec qui elle fonda en 1941 la « Johnson-Forest Tendency » 2, Cornelius Castoriadis, dont elle partageait l’analyse de l’URSS mais qu’elle critiqua finalement comme « détracteur de Lénine 3 » et Herbert Marcuse, avec qui elle entretint une longue correspondance et qui devait préfacer l’ouvrage dont on lira ici la réédition : Marxisme et liberté 4.
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Persiguiendo a Einstein. De la intuición a las ondas gravitacionales — Antonio & Eduardo Acín

No hace falta insistir en la importancia de la formación
científica (que no implica ningún especialismo ni ninguna excursión directa y
sin ayudas en las cimas más complejas y matematizadas de la tecnociencia
contemporánea) para generar una ciudadanía crítica, ilustrada e informada.
Ninguno de los conocimientos asociados a estas disciplinas, a la física o a las
matemáticas (y a otras ciencias afines), están de más. La Biblioteca de Buridán
nos suele regalar cada mes una pequeña-gran joya para nuestra formación en
estos ámbitos. Tenemos, en esta ocasión, dos ayudas que también están al
alcance de todos nosotros con esfuerzos razonables… y fructíferos. En el primer caso, el libro de Antonio Acín y Eduardo Acín
nos permite aproximarnos a dos grandes teorías de la física contemporánea: la
teoría de la relatividad especial y la teoría de la relatividad general (con
una introducción más que interesante a la mecánica cuántica y a las
aportaciones e ideas -y, digamos, frustraciones- de Einstein en este campo). En
el segundo, Carlo Frabetti, como ya ha hecho con enorme acierto en numerosas
ocasiones, nos permite aproximarnos a algunas de las grandes teorías y teoremas
matemáticos.
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Eduardo Acín,
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◆ Karl Marx & Friedrich Engels: Prólogos a varias ediciones del Manifiesto del Partido Comunista — Flacso
◆ 'Das Kapital' fully digitized — Instituto Internacional de Historia Social de Amsterdam
◆ Karl Marx: Prólogo a la primera edición alemana de El Capital — El Viejo Topo
◆ Manuel Sacristán: Prólogo de la edición catalana de El Capital — Rebelión
◆ Jaime Ortega Reyna: Marx y Freud en América Latina — AcademiaEdu
◆ Andrea Baldazzini: Note su “Il Mediterraneo” di Fernand Braudel — Pandora
◆ Las ediciones de la obra de Gramsci — Mundo Untref
◆ Reyes Mate: Correspondencia entre Theodor Adorno & Gershom Scholem: razón y mística — ABC
◆ Reseña crítica de 'The Limehouse Golem': caza al asesino, la búsqueda de un psicópata en el Londres de finales del siglo XIX — El Mundo
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