
La plupart
des enquêtés travaillent principalement avec trois ou quatre DG et surveillent
généralement les travaux d’au moins une agence spécifique. Mais leur
relation avec la Commission passe le plus souvent par l’établissement d’une
relation privilégiée avec un chef de bureau ou un chef d’unité plus spécialisé
en charge de la réglementation de "leur" propre produit. Cette
incarnation des relations avec un ou des acteurs administratifs en nombre
limité incite à considérer le métier de lobbyiste sous l’angle d'une
manipulation de savoirs sur l’administration par des acteurs non administratifs. Les salariés des fédérations fournissent régulièrement aux
chefs de bureau avec qui ils sont en relation des données techniques sur leur
secteur (volumes produits chaque année de telle ou telle substance, nombre
d’employés dans le secteur, etc.).